D’où vient le nom de notre église ? Tout d’abord, il n’échappe à personne que Saint LEGER a donné son nom à plusieurs églises, voire des communes, car il évangélisa les campagnes de l’Artois vers le milieu du VIIème siècle (650). Comme tout évangélisateur, il fut martyrisé puisqu’on lui creva les yeux, on lui coupa la tête après lui avoir arraché la plante des pieds.
Quelques huit cent ans après, on commence à trouver trace de dons pour des travaux dans l’église.
En effet, en 1426, les marguilliers de l’époque reçurent 20 sols du Duc de Bourgogne pour réparer les cloches brisées par les soldats. De plus, les marguilliers obtinrent un don de 30Francs pour la réparation (déjà !) et l’entretien de l’église. Cette somme provenait de la Duchesse Isabelle de Portugal qui venait d’épouser Philippe LE BON. Malheureusement, il n’a pas été possible de retrouver les noms des marguilliers en fonction à cette date. Il faut quand même savoir qu’un marguillier est un membre du conseil de fabrique d’une paroisse.
Mariée en 1429, la Duchesse fit le don en 1434.
En 1551-1552, on veut effectuer des travaux dans le chœur, mais une série de procès commence entre le chantre et le curé, Monsieur l’Abbé Hugues DELEVAL.
Les travaux furent effectués par décision du conseil d’Artois, mais, en 1553, on note l’arrivée de l’Abbé Henri ROBILLARD, comme curé. Aussitôt, ce dernier devra s’atteler à une tâche difficile puisqu’en 1554, le Roi Louis XI veut reprendre l’Artois qui est sous l’autorité des Ducs de Bourgogne. Durant les combats, le village est entièrement détruit, l’église est pillée, on vole les ornements et le Saint Ciboire, on brise les fonts baptismaux. C’était le 10 juillet 1554.
Les habitants de DUISANS commencent à vouloir se défendre contre de telles attaques. Ils vont transformer leur église en forteresse en construisant deux tourelles à créneaux des deux côté du chœur. On était en 1595.
Le 3 OCTOBRE 1597, le roi de France Henri IV et ses soldats déferlent sur l’Artois qu’ils veulent reprendre aux espagnols. L’église est encore mise à feu ainsi que le clocher au point de faire fondre les cloches. Des travaux effectués deux ans auparavant aux frais de l’église et des paroissiens, il ne reste que les murs et la nef et une tourelle, comme peuvent l’attester les comptes de mai 1598 et mars 1602.
Car, en 1600, les décimateurs financent la reconstruction du chœur. Cela soulagea le curé Monsieur l’Abbé Nicola MORAND arrivé en 1595 qui, en deux années, avait vu son église entièrement fortifié mais aussi détruite.
Légère parenthèse pour expliquer que les décimateurs étaient ceux qui avait le droit de prélever les dîmes ecclésiastiques sous l’Ancien Régime, c’est-à-dire avant la Révolution.
Cinq décimateurs furent donc mis à contribution, l’Abbé de Saint Eloi, le Chapitre, le Chantre, le Chapelain et le Curé.
Tout semble être revenu calme, mais, il sera dit que l’église paroissiale devait subit l’outrage des événements. En effet, le 19 juin 1613, le clocher fut en parti détruit par la foudre.
Il faudra treize ans pour trouver les fonds nécessaires en vue de procéder aux réparations. Entre-temps, en 1624, on installera trois cloches qui seront bénites en 1658 par Monseigneur l’Evêque d’Arras. Il les baptisa car elles avaient de parrains et marraines illustres, à savoir Dame Anne BAUDUIN D’AYNIERES, Marquise de ROUBAIX et Dame de DUISANS, Sieur Philippe de THIEULAINE, Seigneur de GRAINCOURT et Sieur VIGNON, Procureur du Roi à Arras.
En 1626 on avait présenté le devis des travaux, 1 366 Frs, pour ardoises, couvreur, charpentier et 90 francs pour une belle croix en fer que l’on veut planter en haut du clocher.
La construction de la flèche fut terminée en 1634. De 1600, à cette date, ma paroisse avait eu pour desservants MM. Charles LALLARD (1604), Pierre de BUNNE (1626) et Jean-Baptiste de BUNNE (1632).
On pense pouvoir respirer. Point du tout : le clocher, la couverture et la flèche sont malmenés par les soldats de Louis XIII qui veulent chasser les espagnols de leurs fortifications des environs d’Arras. Sans la débâcle, un voleur s’empara même de la croix en fer forgé de l’église. Mais il fut retrouvé et pendu.
Et la série noire continue. En 1647, des régiments allemands brûlent l’église (ces régiments étaient sous les ordres de TURENNE qui se trouvait au camp CESAR D’ETRUN)
La nef resta quelques années sans être couverte alors que le comble avait été rebâti. En 1666, un grand vent fit effondrer la construction et tous les bois furent volés. Naturellement, les frais de reconstruction du chœur incombèrent, une fois de plus, aux décimateurs qui étaient l’Abbé de SAINT ELOI, le Chapitre, la Chapelain, le Chantre et le Curé.
Quarante années de calme permettent, en 1687, de relever les murailles de l’église, de les rehausser quelque peu et de faire la couverture en tuile. La réparation coûtera 1700 livres. Le curé était l’Abbé Jean CONREUR (1686) qui sera remplacé par l’Abbé DUVAL (1693), puis Jean-François PONTHIEU (1694) avant de céder la place à Monsieur l’Abbé DUBOIS (1703).
Sous ce dernier pastorat, on va décorer l’intérieur de l’église. Pour 800 francs, on fait confectionner une garde-robe pour la sacristie, un pupitre, une balustrade séparant le chœur de la nef, le confessionnal, la table du maître-autel. L’ébéniste qui s’acquittera de ces travaux était Jean SEBESSART.
Par contre, le tableau du grand autel coûtera 50 francs et fut peint par Monsieur DE LA FARGUE.
En 1711, arrive Monsieur l’Abbé MESPLEUX qui décéda en 1712 et eut, comme successeur, Monsieur LOUBET (1713), puis, la même année, Monsieur CAGNIART. Il resta jusqu’en 1722. En 1717, il fut décidé de remplacer les tuiles par des ardoises, et ce, aux frais de l’Abbé de SAINT ELOI. Mais le brave curé trouva l’addition un peu lourde. Il voulut frauder et n’hésita pas à envoyer sa servante conduire un veau chez le boucher d’Etrun. Malheureusement, l’affaire fut dénoncée et le curé paya l’amende. On fit quand même les travaux prévus.
On semblait avoir enfin trouvé une quiétude tant désirée. Hélas, le 2 février 1762, la grosse cloche se brisa sous la trop forte impulsion donnée par le sonneur au moment de la procession du jour de la Purification. La refonte coûtera 2617 livres.
Jour de joie deux mois après cet incident, quand, le 7 mai, la nouvelle cloche fut bénite par le Doyen d’ETRUN. On y grava une croix, les noms de SAINT LEGER (patron de Duisans), de SAINT NICOLAS (patron d’ETRUN) et les armes des parrain et marraine qui étaient le sieur Antoine Guillaume de BOIS, Dame de BAZINCOURT, son épouse.
On reparlera de ces deux personnages lors des travaux qui seront effectués à dater du lundi 1er août 1988.
Nous voilà en 1766 après avoir profité de l’apostolat de MM les abbés DUQUESNE (1722 décédé en 1736) remplacé par l’Abbé LEROUGE qui restera en poste jusqu’en 1778, date de l’arrivée de Monsieur GOUDEMAND, vicaire.
En cette année 1766, est décidée la reconstruction générale et l’agrandissement de l’église. Le nouvel édifice comprendra trois nefs et une sacristie. On procédera, par ailleurs, aux réparations de la tour et de la flèche, symbole de la communauté religieuse.
Donc, en 1766, on procédera à la démolition des deux tourelles en ruines mais, on conservera leur partie inférieure pour aménager la sacristie. De plus, on rebâtît entièrement le chœur, on plaça des bancs dans les trois nefs.
André MERVILLE, Maître maçon à Marœuil, qui avait reconstruit le château, avait été chargé d’établir les plans nécessaires. L’église fut terminée en juin 1768 bien plus grande, c’est-à-dire plus longue, plus large, mieux éclairée.
A noter que les trois nefs étaient voutées comme en attestent les traces arrondies très apparentes sur les murs, et les trous en arc de cercle ayant reçu les poutrelles de support. Cette forme de voûte permettait d’apercevoir et de mettre en valeur le double médaillon qui fût découvert au-dessus du plafond lors des travaux d’août 1988.
L’église est donc celle qui existe toujours de nos jours avec une tour très ancienne datant du milieu du 17ème siècle. Tour massive typique de l’Artois avec des contreforts qui l’accompagnent. Mais le chœur et la nef sont beaucoup plus tardifs se situant vers le milieu du 18ème siècle. Il paraît donc certain que les travaux furent entrepris dès 1766 par M MERVILLE car l’église possède des éléments caractéristiques de la seconde moitié du 18ème siècle, à savoir une colonnade reposant sur des chapiteaux doriques, c’est-à-dire succinctement architecture définie par une colonne cannelée à arêtes vives sans base et un chapiteau à échine nue. Autre élément caractéristique de cette époque : le type des ouvertures en arc de cercle qui dénonce une période avancée dans le 18ème siècle.
Durant ces années de travaux, les marguilliers étaient Antoine GRAUX (1762), fermier et lieutenant de la Seigneurie de Duisans, Jean-Jacques DAILLY (1762), laboureur Wagnonlieu, Joseph DEGEZ (1766), chaufournier et exploitant de six hectares environ, Pierre-Joseph DUBRON (1767), fermier et Jean-François BOILDIEU (1779), charron et exploitant environ quatre hectares à Wagnonlieu.
1789 – ANNEE DE LA REVOLUTION
La décision constituante qui, ayant besoin d’argent, vota la constitution civile du clergé et transforma les biens de l’église en biens nationaux. On vit alors le curé LEFEBVRE et son vicaire GOUDEMAND refuser de prêter serment.
En 1792, l’église sera fermée pour éviter les troubles fâcheux.M LEDRU racheta l’église qui était devenue bien national. Mais après le concordat signé par l’empereur Napoléon BONAPARTE, le sieur LEDRU rendra l’église au culte en 1804. En attendant, un souffle de révolte passa sur la population privée de prêtre et d’église durant ces nombreuses années.
De plus, deux petites cloches furent enlevées par les révolutionnaires pour devenir des canons. Elles furent conduites à Arras.
La troisième continua son bon office. Elle connaitre malheureusement un triste sort en 1922.
Mais laissons ces années sombres pour nous retrouver en 1814, année au cours de laquelle M L’Abbé Honoré-Constant-Joseph DEUSY, curé depuis 1803, en remplacement de M MARTIN (1802), fit plafonner l’église et installer dans le chœur les boiseries en chêne qui existent encore de nos jours.
A noter que M DEUSY paya tous les travaux de ses propres deniers. Il fut aidé par les habitants qui ramassèrent la somme de 1900 francs pour le financement des lambris du chœur.
D’autre part, une autre aide financière vint de Mme HENOCQUE, vénérable dame qui s’était mise au service du desservant après avoir été expulsée de son couvent lors de la Révolution.
Ils firent donc exécuter les travaux « par leurs propres soins et à leurs frais ».
En 1822, il sera remplacé par M BEAUCOURT, ancien moine de Maroeuil, qui, le 21 mai 1826, vit Guislain TRICART, maître-charpentier d’Arras, et Armand THIBAUX, maître-couvreur d’Arras, être mandatés par la municipalité pour expertiser le clocher qui menaçait ruine.
On ne dut pas donner suite à cette visite car, en 1845, la tour et la flèche demandaient réfection. Le devis de M LANTOINE, maçon à Arras s’éleva à 913,26 francs. On entreprit quand même les travaux car le Préfet accorda une subvention de 300 Francs.
Entre temps, la Paroisse avait changé de desservant. M BEAUCOURT, décédé, avait été remplacé par M ANDRIEU (1838). C’est durant la dernière année de sa présence à Duisans, en 1845, que M LANTOINE, maçon à Arras, précédemment cité, fit les travaux comme prévus.
1846 vit l’arrivée de M CALLART comme curé.
LES TRAVAUX SE SUCCEDENT A UN RYTHME EFFRAYANT
En 1858, M CALLART sera remplacé par M J.B LEFEBVRE. Durant son passage dans la paroisse, on remplaça les douze vitraux. En effet, un véritable ouragan survenu le 12 mars 1876 causa de gros dégâts.
La délibération du conseil municipal datée du 22 octobre 1876 stipule : « L’ouragan du 12 mars a enlevé plusieurs panneaux des fenêtres de l’église et tellement ébranlé les autres qu’il est reconnu nécessaire de restaurer complètement toutes les fenêtres ».
On mentionnera les travaux entrepris dans un prochain paragraphe.
1890 voit l’arrivée de M CHOQUET
1898 celle de M DIEVART
Ce furent deux années relativement calmes
En 1900, on restaura les fonts baptismaux et le bénitier. Le socle est du XIIIème siècle. Ces deux objets ont été classés par la commission des monuments historiques.
Dans cette même année, le 12 août exactement, on plaça un grillage dans les diverses entrée du clocher de façon à éviter les dégâts causés par les nombreux pigeons y trouvant refuge.
Durant la première guerre mondiale 1914-1918, par deux fois l’église servira à accueillir les blessés graves venus du front. En tout, 1500 militaires profitèrent de cet hôpital de fortune dans lequel M le Curé et les Religieuses de Duisans qui faisaient partie, à cette époque, de la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception, aidèrent les docteurs et infirmières à soulager les douleurs des soldats blessés.
La guerre est finie, on vit arriver M STRATMAIN comme curé.
Inutile de dire que les travaux à l’église décidés en réunion de Conseil Municipal, le 15 février 1914, ne furent jamais entrepris. On devait restaurer entièrement la flèche.
Le temps de se mettre en place, et, en 1922, souligne l’arrivée de M DECOMBLE. La nuit de Noël 1922, le sonneur, Charles, sonne trop fort et fêle la grosse cloche.
Le 27 mai 1923, les sapeurs-pompiers sont amenés à éteindre l’incendie du clocher.
Par délibération du 1er mars 1925, le Conseil Municipal fera entreprendre les travaux pour 2 695,80 Francs versés par l’assurance.
Cette même année 1923, le 3 juin, avec les dommages de guerre, le Conseil Municipal décide la refonte de la grosse cloche pesant 1050 Kg et l’achat d’une plus légère de 225 Kg. Les travaux furent confiés à M WAUTHY, fondeur à Douai.
A noter que l’incendie avait été provoqué par la foudre tandis que les paroissiens se trouvaient dans le grand cortège de Notre Dame des Ardents à Arras.
La grosse cloche sera baptisée le 26 octobre 1924 sous les noms de « NOEMIE-SIDONIE ». Elle aura pour parrain M Augustin LEDRU, et pour marraine, Mme Paul LEBLANC.
Mais la toiture était toujours en mauvais état.
Par décision du Conseil Municipal, en date du 18 Juillet 1926, M LEBLANC, maire, fut autorisé à signer un marché de gré à gré pour la couverture de l’église, véritable danger pour la sécurité publique, le voligeage du clocher, la couverture d’ardoises, et la pose d’un coq-girouette. Le tout pour 5 783,85 Francs suivant le devis établi par J LACOSTE, architecte à Arras.
M MATHIEU sera chargé des travaux de couverture, zinguerie, plomberie suivant descriptif, à savoir : découverte du clocher entier, arrachage des voliges, fourniture de chevrons en sapin rouge du Nord, pose de voligeage neuf en sapin rouge du Nord, couverture en ardoise de FUMAY, petit modèle 0,16 x 0,24, clous cuivre.
Le 13 octobre, dans une nouvelle réunion, le même Conseil Municipal constate que les travaux n’ont pas été entrepris. Enfin, le 13 novembre 1927, M COLLETTE, entrepreneur à Arras, exécute les travaux pour 7822,80 Francs provenant des dommages de guerre.
Pendant ce temps, M DANCHIN, pour 3 481,45 Francs refait les travaux de maçonnerie au mur côté route.
Dans la foulée, le Conseil Municipal, le 25 juillet 1928, et toujours avec les dommages de guerre s’élevant à 7 648,66 Francs, sollicite M DANCHIN pour les travaux à l’intérieur de l’église.
On refît le pavage. Les vingt-deux pierres tombales provenant de l’abbaye d’ETRUN furent retirées. Il n’en reste plus que huit près des fonts baptismaux. Le soubassement en ciment peint en gris date de cette année-là aussi.
En 1939, et après quelques années de calme, on accueillit M l’Abbé Joseph LOXHAY.
Durant la seconde guerre mondiale, les vitraux seront endommagés par les balles mitrailleuses.
Le 3 juillet 1952, le Conseil Municipal décide de la réfection du clocher pour 1 848 964 Francs, et, de la nef et du chœur pour 664 686 Francs, soit un total de 2 513 600 Francs.
N’oublions pas que les ardoises avaient remplacées les tuiles en 1789. Le déferlement des dates suivantes prouvent assez à quelle vitesse les divers Conseil Municipaux durent faire face pour tenir ou maintenir en état ce bel édifice. À eux seuls, ils prouvent aisément qu’il fallait, une bonne fois pour toute, prendre le problème par le bon bout et oser entreprendre les travaux en 1988.
Le 26 janvier 1957, pour 35 000 Francs, le Conseil Municipal, après discussion et à l’unanimité, considérant que les cloches de l’église servent également aux sonneries civiles, décide que la Commune prendra à sa charge les frais de branchement de force motrice jusqu’à la sacristie.
Par contre, le même Conseil Municipal, le 5 mai 1959, regrette de ne pouvoir poser de nouveaux vitraux à l’église, en remplacement de ceux endommagés lors de la dernière guerre car « le prix dépassera l’indemnité des dommages de guerre accordée et aussi les dernières fortes dépenses, à savoir l’aménagement de la place publique, le déplacement du monument au mort, les travaux d’adduction d’eau ».
Le 30 juin 1966, le nouveau Conseil Municipal paiera 1497,47 Francs pour la réfection de la toiture de l’église par M WAVELET.
Le 20 Mars 1972, un architecte est mandaté pour examiner la toiture de l’église et établir un devis. Ce sera M DENGLOS d’ARRAS.
D’après la délibération du 9 juin 1972, il semble ne pas y avoir de suite, car, le 22 février 1974, M POUDONSON, Sénateur-Maire, rappelle l’urgence des travaux à effectuer sur la toiture. Le devis s’élève à 7 700 Francs. Une subvention sera demandée auprès du ministère de l’Intérieur. De plus, la collecte effectuée dans la commune a rapportée 3 200 Francs. Comme quoi, les Duisannais tiennent à leur église !
L’entreprise BOITELLE, par délibération du Conseil Municipal du 25 novembre 1974, procédera à la réfection de la toiture avec couverture (52 526,78 Francs) étanchéité (5 623,70 Francs) et canalisations (2 605,58 Francs).
Le 4 mars 1975, après devis de M DENGLOS, architecte, M BARBIER procédera à la révision des circuits électriques.
Le 28 septembre 1976, les Ets BODET, pour 29 000 Francs, prévoient le remplacement des horloges.
La même entreprise, par délibération du 14 mai 1979, est chargée de revoir les fixations du moteur de tintement des cloches.
On paiera les 9 186,91 Francs en deux exercices.
Le 30 juin 1980, le Conseil Municipal fait assurer les statues de grandes valeurs pour 660 Francs.
Auparavant, le 11 mars 1980, on décide de la réfection des vitraux endommagés.
En 1985, des contacts sont repris avec l’entreprise BOITELLE en vue de la réfection de la toiture.
Puis, le 26 mars 1986, on parle de « mauvais état général de l’église et plus particulièrement à l’extérieur. Un ravalement serai à envisager ».
Le 30 mars 1988, le Conseil Municipal passe à l’action. Il fut décidé la pose d’un nouveau plafond en lambris, le grattage des pierres, une application d’une couche antirouille sur les ferrures des vitraux et la pose, à l’extérieur, d’un grillage tendu pour leur protection. Enfin, on profitera pour améliorer l’éclairage et le chauffage.
A l’extérieur, on procédera à la restauration du clocher avec le remplacement des pierres détériorées, la remise à neuf de la toiture du clocher et la pose d’un nouveau coq.